En plein dans le buffet!
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| Orgiesque! |
Enfin! Les lieux multiples arrivent à Paris. Et Boulom en est un fier exemple.
Son créateur Julien Duboué a déjà pu tester la formule dans ses autres établissements: Corn'r, A Noste
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| Boulom c'est du boulot! |
Une partie pâtisserie-boulangerie, une autre restaurant buffet terroir et un bar pour le soir.
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| Le terroir casse tout, agneau en beackoff |
De quoi briser la routine! Métrom, boulom,.... Sans pour autant céder aux codes de l'air du temps. L'idée est de défendre la cuisine tradi terroir. Et de proposer une version généreuse de la table d'hôte.
Tout est bon, varié, riche. La nourriture s'offre à profusion. Il faudra sans doute plusieurs estomacs ou d'autres visites pour tout goûter. Et encore, les plats changent régulièrement.
Le côté régional de l'étape est clairement assumé avec des références aux Landes et au maïs, les 2 mamelles du chef, si on peut s'exprimer ainsi. Velouté d'asperges, asperges des Landes à la vinaigrette sucrée et pistaches, polenta crémeuse, houmous de haricots tarbais, jambon d'Ospital, etc... Prends ça dans les landes!
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| La salle de la boulangerie |
Évidemment, avec un tel choix de recettes, le régime est à mettre de côté.
L'objectif est de régaler, sans freins. Si les assaisonnements sont poussés (vinaigrettes originales au citron, pistaches, pickles maison en nombre...) les plats sont riches: sauce, beurre nantais, jus et fond réalisés sur place, confit, huile d'olive... .
L'objectif est de régaler, sans freins. Si les assaisonnements sont poussés (vinaigrettes originales au citron, pistaches, pickles maison en nombre...) les plats sont riches: sauce, beurre nantais, jus et fond réalisés sur place, confit, huile d'olive... .
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| Règle N°1: prendre de petites quantités |
Tout a logiquement du goût mais Il parait difficile d'en faire sa cantine quotidienne.
La formule à 19€ pour 35 minutes est suffisante pour un dej rapide et "normal".
Pour un festin la formule à 29€ reste hyper abordable.
La formule à 19€ pour 35 minutes est suffisante pour un dej rapide et "normal".
Pour un festin la formule à 29€ reste hyper abordable.
Dans l'ensemble, les clients se servent peu mais souvent, sans doute pour éviter de payer la pénalité de gaspillage à 2€/100g. Bonne idée, car on a souvent les yeux plus grand que le porte-monnaie
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| Grand-mère sait faire un bon poulet |
La liste des recettes est quasi interminable: saumon gravlax maison, fruits de mer, pâté, terrines de boudin, rillettes, roulé de jambon à la macédoine, salades variées... en entrée! Tout le meuble central quasiment de cette large salle de bistro! Et bien présenté pour donner envie.
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| Dorade en croustade |
En plat, c'est poisson (croustade de dorade en pain de mais), lèche de veau (à s'en lécher les doigts, avec une petite réduction et des herbes), beackoff d'agneau printanier (sorte de navarin cuit dans le four du boulanger historiquement), poulet (des Landes s'il fallait le préciser de nouveau) cocottes grand-mère et de multiples accompagnements : pommes boulangères (bien vu!), courgettes aubergines au zaatar, légumes au wok...
La boulange trône au centre du projet. Les cuissons en four à pain donnent du fondant, du moelleux. Et le BBQ finit le travail.
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| Maquereaux, saucisses, etc |
Sans compter les plats dans la cheminée: maquereaux gingembre grenade, légumes grillés, Xistora et la lèche ce jour-là.
Pour ceux qui n'ont pas mangé depuis 3 jours, il y a le meuble à fromage, pour faire glisser.
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| Tarte citron meringuée, mousse chocolat, chantilly maison, salade de fruit, crêpes Suzette flambées à l'armagnac, baba à l'armagnac.... il vous en faut d'autres?! |
Et le final en beauté, le coin dessert. Coin car en bout de buffet. Mais largement suffisant après une telle orgie. Enfin sauf pour Obélix. On a apprécié la tarte chocolat, le baba à l'Armagnac, la tarte citron et la chantilly maison...pour l'instant.
La machine à glace est en réparation mais il sera possible de parachever le tout avec. Leur potion magique...
Duboué a du talent. Pour créer des espaces différents, pour amener le public à(re)découvrir la cuisine régionale et les produits de sa région, en introduisant de la modernité dans les plats terroirs (zaatar, houmous). Pour créer un univers fondé sur le partage et la convivialité. La salle reprend les codes du bistrot ou de la table d'hôtes de campagne.
Quelque part, il semble même investi de cette mission. Comme en témoigne les photos de ses partenaires fournisseurs sur les murs, la présence des livres qu'il a écrit sur ses produits iconiques et surtout la peinture sur le mur, qui reprend la Scène avec les mêmes protagonistes...et lui (mais pas au centre).
Une bonne table d'hôte, avec serveur investit et accueillant, chefs disponibles sur cuisine ouverte, boulangerie et bar le soir pour mieux vous servir tout au long de la journée.
Si le tarif vous semble trop élevé pour un dej rapide, il est toujours possible de profiter du plat du jour et du dessert dans le café-boulangerie sur rue. Ou des tartes et sandwichs. Le pain au levain sur farine ancienne bio est d'ailleurs tout aussi bon. Comme ce magnifique cookie chocolat à la polenta (au maïs Grand Roux) et sel de Guérande (chef boulanger Mathieu Dalmais).
Il y a avait aussi un kouign amann, une étonnante terrine aux fruits exotiques, des brioches, lunettes.
Une très bonne adresse qui permet de s'envoyer en lard, à bas coût mais sans low cost. C'est surtout un esprit et un projet. L'art de vivre et manger selon Saint Julien!
B.O.U.L.O.M
Boulangerie où l'on mange
181 rue Ordener 75018 Paris
Tél: 01 46 06 64 20
Ouvert tous les jours
Formule à volonté 19€/35 min: 29€ (+10€ le soir)
Formules déjeuner du café 9,90€ (Quiche, pizza, jambon beurre + dessert + boisson); 13€ (plat du jour + dessert + boisson)
Brunch le WE
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| Viennoiseries en montagne |
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| Légumes fondants |
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| Librairie militante |
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| Courgettes & aubergines au zaatar! |
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| Ça va aller au niveau condiment |
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| S'il reste de la place! |
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| On dirait le sud... |
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| Le passage entre les 2 espaces |
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| On voit mieux le projet! |
Le côté régional de l'étape est clairement assumé avec des références aux Landes et au maïs, les 2 mamelles du chef, si on peut s'exprimer ainsi.
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