LE PARIS-BREST DE MES RÊVES...
Si vous avez l'intention de faire un régime ou au minimun de ne pas approcher un gâteau à moins de trois mètres, ne lisez pas ce qui suit. De même si pour vous l'alimentation est un domaine chaste.
J'avais déjà été secoué par le mille-feuille de Genin qui m'avait laissé pantois, à demi essoufflé et éperdu sur le trottoir. Et vl'a que Conticini remet ça...avec son Paris-Brest.
Franchement, je l'ai pas vu venir. Je passais faire mon p'tit tour de contrôle à la boutique du 6ème pour vérifier les nouveautés "de visu" quand je vois une étonnante étiquette commerciale: "meilleur Paris-Brest de Paris". Oh l'autre, y s'prend pour qui? Depuis quand c'est le fabricant qui décide. Direct, je l'achète, en préparant dans ma tête un article pour remettre le malin dans le droit chemin. Et, à l'heure du dessert, l'accident, le drame. Joliment lové dans sa maison-boite de bijoux, il paraissait pourtant inoffensif et à ma portée.
Et, paf, un bourre-pif! Deux croques ont suffi, j'étais ko. Le temps que je sectionne un anneau de choux croquant et ferme et que je savoure la crème noisette, je me retrouve nez à nez avec un coeur pur praliné à faire pleurer le Dalaï Lama. Grâce à mon instinct de survie, j'ai pu terminer la fameuse roue de vélo (d'où le nom du gâteau, en référence à la course éponyme) sans appeler les gardes-côtes.
Par vengeance, j'ai acheté son coulant en vente libre (le fou!) pour m’immuniser en cas de nouvelle morsure. Toutefois, je ne saurais trop vous mettre en garde contre les ruses de la réclame. A mon retour l'étiquette fautive avait disparu. Peut-être à cause du trop grand nombre de victimes...
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